La lutte prend un nouveau tournant chez les GT à fibre sportive. Mercedes nous sert une AMG GT virulente, facile et certainement pas ennuyeuse. Ni à mener très fort, ni à regarder. Avec son V8 biturbo de 510 ch, notre GT S s'attaque aux versions de pointe de la 911.
L'AMG GT, c'est déjà une plastique spectaculaire avec son habitacle reculé au possible et son interminable capot. On trouve des airs de SLS et on a pioché (encore) dans l'imaginaire de l'aïeule 300 SL. Calandre, ouies latérales, ¾ arrière évocateur… En plus élancé, avec son profil fastback prononcé.
Son architecture est celle des grands coupés GT traditionnels : moteur implanté très en retrait de l'essieu avant, boite accolée au pont arrière et poste de conduite presque posé sur l'essieu arrière. Calé au fond des baquets, l'impression de confinement rappelle la SLS. Pas désagréable, avec le long capot qui vous ouvre la route. Il faudra s'habituer aux montants avant gênants et à l'envahissante console centrale à l'agencement un peu fouillis.
La finition est somptueuse cela dit, mais il y a plus important : déjà, le joli timbre caverneux du V8 biturbo. Sur les premiers tours de roues, il se comporte comme n'importe quel moteur suralimenté actuel, coupleux et docile. Plutôt discret et feutré aux allures civiles, il a perdu les grondements délirants de l'ancien gros V8 atmosphérique mais donne encore une belle voix de basse.
Sport + activé, le V8 gronde de plus belle. Le déchirement métallique accompagne une poussée impressionnante, terrifiante surtout par le couple disponible très tôt, et infatigable. L'allonge impressionne mais ne connaît pas de sursaut de rage : jusqu'aux 7.000 tours de la zone rouge, sa vigueur reste constante.
Ce muscle linéaire contribue à la facilité de l'AMG GT, tout comme la boite 7G-DCT à double embrayage issue de la SLS mais métamorphosée au passage. Très réactive, on la laisse faire le travail seule. Sans avoir à cravacher les hauts régimes, on se prend à remettre les gaz très tôt, profitant de la motricité, du grip et de l'équilibre gentiment joueur.
- Trip Computer
- Video Monitor Location - Front
- Xenon headlights
MOTORISATION | |
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Moteur | 8 cylindres en V, 32 soupapes |
Energie | essence |
Cylindrée | 3982 cm3 |
Alimentation | Injection directe, deux turbos |
Puissance | 510 ch à 6250 tr/min |
Couple maxi. | 650 Nm à partir de 1750 tr/min |
TRANSMISSION | |
Roues motrices | Propulsion + autbloquant |
Boîte de vitesse | Double embrayage à 7 rapports |
DIRECTION | |
Direction | A crémaillère |
Type | Electro-hydraulique |
Diamètre de braquage | 11.5 m |
FREINAGE | |
Freins avant | Disques ventilés percés étriers fixes 4 pistons (390mm) |
Freins arrière | Disques ventilés percés étriers flottants mono piston (360mm) |
SUSPENSIONS | |
Type de suspensions | NC |
Train avant | Doubles triangles, amortissement piloté |
Train arrière | Doubles triangles, amortissement piloté |
DIMENSIONS ET POIDS | |
Longueur | 455 cm |
Largeur | 194 cm |
Hauteur | 129 cm |
Empattement | 263 cm |
Poids à vide | 1645 kg |
Coffre mini / maxi | 285 dm3 / 285 dm3 |
Réservoir | 75 l |
Pneumatiques | AV : 265/35R19 - AR : 295/30R20 |
PERFORMANCES | |
Vitesse maximale | 310 km/h |
0 à 100 km/h | 3.8 s |
AUTONOMIE ET CONSOMMATION | |
Cycle urbain | 12.2 l/100km |
Extra urbain | 7.8 l/100km |
Conso mixte | 9.4 l/100km |
Emission de CO2 | 219 g/km |
- Véhicule dans un état plus que neuf
- Premier propriétaire
- Très belle configuration
- stockée dans un garage chauffé sous sa bâche